Le Butineur – Automne 2015

Le Butineur – Automne 2015

HYGIENE OFFICE et BEPOX accueillent trois ruches. L’ abeille a un rôle important dans nos éco système. Ce sont des insectes polinisateurs.

Voici la nouvelle édition du Butineur, le bulletin d’information de la ruche HYGIENE OFFICE et BEPOX Automne 2015

C’est pourquoi nos  240 000 butineuses vous ouvrent les portes de leurs alvéoles pour vous faire découvrir leur quotidien.

Découvrez comment font les abeilles pour combattre la chaleur. 

récolte du miel à hygiène office et bepox

récolte du miel à hygiène office et bepox

Tout au long de sa vie, l’abeille évolue à toute allure. En 4 semaines, sa durée de vie en haute saison, elle parvient à se former et être opérationnelle sur 7 postes différents ! De Nourrice à Butineuse en fin de carrière, elle apprend et travaille pour le bien-être de sa colonie.

En effet, plus en détail, à peine sortie de sa cellule, elle rejoint le bataillon des techniciennes de surface : tout doit être propre dans une ruche ! Au 6e jour, elle est promue au rang de nourrice. Agée de 10 jours, elle devient cirière et doit bâtir cellules et rayons.

Six jours plus tard, la voilà ventileuse, une fonction essentielle pour faire baisser la température en cas de fortes chaleur et pour faire évaporer l’eau contenue dans le miel. Comment s’y prend-t-elle ? A coups de battements d’ailes plus ou moins vifs selon la température. Une tâche pour laquelle elle peut être aidée des doyennes, les butineuses, qui, en cas de sécheresse, ne trouvent plus dehors ni nectar ni pollen.

Tout en haut de l’échelle sociale,  la butineuse a acquis le droit de sortir de la ruche juste après avoir occupé le poste de gardienne. Elle peut alors s’enivrer dans les fleurs, mais n’oublie jamais de rester solidaire de sa grande famille.

 

Une récolte anticipée

Pour récolter le miel, l’apiculteur peut poser, la veille, une plaque nommée «chasse abeilles» entre le corps de la ruche (l’étage du dessous) et la hausse où est stocké le miel. Le soir, les abeilles présentes dans la hausse rejoignent leurs sœurs en bas pour la nuit, mais elles ne peuvent plus remonter grâce à cet ingénieux système.

 

Les abeilles, un exemple d’organisation 

A l’intérieur de la ruche, la température est une constante, elle reste toujours voisine de 35 °C environ. Si la canicule s’installe et réchauffe durablement la colonie, les abeilles vont se mobiliser collectivement pour éviter l’étouffement et la fonte de la cire.

Dans un premier temps elles vont brancher le ventilateur : des milliers d’abeilles ventileuses coordonnent leurs battements d’ailes pour évacuer l’air chaud de la ruche. Si cela ne suffit pas, les abeilles branchent la climatisation : des butineuses vont collecter de l’eau dans les environs pour la régurgiter à l’intérieur de la ruche. L’évaporation ainsi produite va chasser les calories indésirables et faire baisser la température. C’est pour faciliter la tâche de ces « porteuses d’eau » que les apiculteurs installent des abreuvoirs à abeilles en période de fortes chaleurs.

On peut aussi observer en période de canicule des grappes d’abeilles qui se tiennent à l’entrée de la ruche : une autre façon de réduire la chaleur interne de la colonie et de profiter de la fraicheur du soir.

De nombreuses abeilles ventilent sur leur lieu de halte ou de destination. Ce comportement a pour but de recruter d’autres abeilles situées à proximité, en les attirant par ces vibrations et par les phéromones des glandes de Nasanov. Les abeilles ventilent dans le but de créer un courant d’air et pour gérer le climat interne de la ruche. L’hygrométrie, le taux de CO2 et la température s’en trouvent diminués. De toute évidence c’est l’effet recherché par les abeilles pour favoriser l’évaporation du nectar.

 

Canicule : les abeilles souffrent aussi !

Des arbres qui brunissent, les ruisseaux qui s’étiolent et les fleurs qui sèchent. Avec la canicule, c’est tout l’environnement qui souffre. Mais en réalité les abeilles n’échappent pas à la règle. Leur garde-manger s’appauvrit à mesure que flétrissent les fleurs. La raréfaction de l’eau les oblige à parcourir de plus grandes distances. Et à l’intérieur de la ruche, la chaleur met à mal cette fragile société.

Après un été comme celui-ci, l’apiculteur doit jauger avec soin quels seront les besoins en miel de chaque colonie pour l’hiver. Et si la ruche n’en contient pas assez, à lui de savoir en redonner.

18 JOURS : C’est l’âge moyen des abeilles ventileuses

Entre 32° et 36° c’est la température idéale pour le développement optimal du couvain.

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